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Simettes sous influence
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29 juin 2006

A/3 : Laurène creuse l'écart

cl1_revenues

Laurène, Sally et Vilma furent fraîchement accueillies d’un :
- Hé-bien voilà ! Elles sont quand même revenues, les lâcheuses !  On se demandait si vous y alliez y passer la nuit. Je vous préviens, ajouta Mandy, on vous a gardé des nouilles, mais elles sont presque froides, faudra vous dépêcher de les manger.
- On a déjà… commença Laurène, interrompue par un coup de coude de Vilma
- Tais-toi donc, elles sont déjà bien gentilles de nous avoir gardé des nouilles
- Oui-ben, moi je peux plus rien avaler. J’AI PAS FAIM ! cria-t-elle à la cantonade.


cl2_fabrique

- Qu’est ce que vous avez bien pu fabriquer jusqu’à cette heure, là ? interrogea Donna. Ils sont si intéressants, ces garçons ?
- Ca dépend desquels, il y en a un, je suis sûre qu’il te plairait.
- Lequel ? s’inquiéta Sally. Abdoul ? C’est pas Jean-Paul, au moins ?
- Pourquoi Abdoul ? Nan, moi je pensais à Joë. Il est comme toi, Donna, toujours plongé dans les bouquins. Mais dis-donc, toi, dit-elle en se tournant vers Sally, pourquoi pas Jean-Paul ?
- Pour rien ! répondit Sally en piquant du nez dans son bol
.

cl2_nouilles

- Elles sont super-bonnes, ces nouilles, c’est toi qui les a faites Mandy ? demanda Vilma en se jetant dessus comme si elle n’avait pas mangé depuis huit jours.
- Nan, c’est Donna. Tu sais bien que je suis pas fortiche en cuisine.
- Plus que moi, en tous cas ! Je saurais même pas me faire cuire un œuf.
- Tu devrais pas manger autant Vilma, conseilla Sally. Tu vas finir par prendre du poids.
- Nan, je peux manger ce que je veux, je grossis pas,
- Mais quand même…
- Puisqu’elle te dit qu’elle grossit pas ! Laisse-la tranquille… C’est qui ce Jean-Paul ? s’informa Donna
.

cl3_cheri

- Jean-Paul, répondit Vilma, c’est le chéri, de Sally. N’est ce pas Sally, qu’il te plait bien le Jean-Paul ?
- Tu dis vraiment n’importe quoi ! Je le trouve sympa, c’est tout,
- Oui-oui, on dit ça ! J’ai bien vu comment tu le regardais, va !
- Et toi, tu t’es vue, comment tu regardais Abdoul ? On aurait dit que tu allais le manger. Tiens, tu le regardais comme le plat de nouilles… avec envie !

cl3_disputer

Vilma alla bouder sur le canapé. Mandy, se crut obligée de plaider :
- Vous n’allez pas commencer à vous disputer pour des histoires de mecs. Bon, toi t’as Jean-Paul…
- J’ai pas Jean-P…
- Bon, t’as personne ! Jean-Paul il est à personne ! Ca te va, comme ça ? Vilma a Abdoul...
-J’ai pas Abdoul, c’est des inventions de Sally, protesta Vilma.
- OK, on se calme ! Vous deux, vous n’avez personne, et Laurène ? Elle a qui, Laurène ?
- MIGUEL ! répondirent-elles en chœur.

cl3_laisse

- C’est sympa, de nous en avoir laissé quelques uns, dit Donna en s’affairant à la vaisselle. Laurène, ça m’étonne pas d’elle, tout pour elle, rien pour les autres. Il est comment son mec ?
Sally la renseigna
- Il t’aurait pas plu, Donna, je t’assure : vantard, frimeur, le vrai macho. Et mou !!!
- Ca m’étonne plus qu’il plaise à Laurène. Avec eux deux, ils feront la paire, commenta Donna. Elle est où Laurène, au fait ?
- Elle est allée se coucher, les émotions, ça l’a tuée, dit Vilma.
- Grrr, je suis sûre qu’elle a pris le lit près de la fenêtre, grogna Mandy. Elle est d’un égoïsme, cette fille !


cl3_non

Laurène sortit des toilettes et s’empara du téléphone. Tout en composant le numéro, elle fit comprendre qu’elle avait tout suivi.
- Nan, je suis pas couchée ! Je te le laisse, le lit près de la fenêtre. T’aurais encore mieux fait de te taire, Mandy. Je suis peut-être égoïste, mais toi, t’es qu’une langue de vipère !
- A qui elle peut téléphoner ? demanda tout bas Donna
.
- A Miguel, à qui veux-tu que ce soit ? souffla Vilma. Elle ne voulait plus le quitter. Je parie qu’elle va lui demander un rendez-vous.

cl3_rencard

- Tu vois ce que je t’avais dit, ajouta-t-elle en entendant Laurène
- Alors, c’est d’accord, Miguel ? On se retrouve en ville ? On n’a qu’à aller au restaurant, on sera plus tranquilles pour parler.
- Tsst, parler ! Avec ça qu’il a l’air du type qui se contente de parler. J’aimerais bien être petite souris pour voir ça
.

cl3_reste

- Ils devaient pas être cinq, les gars ? enchaîna Donna en suivant de l'oeil le manège de Laurène qui se remettait une tartine de fond de teint. J’en compte que quatre. Il est comment, le cinquième ? Vous ne l’avez pas vu ?
- Si, attends que je me souvienne : Un blond, comme Jean-Paul, mais pas aussi sympathique. Enfin, moi je trouve. Les plus sympas, c’est Jean-Paul, Abdoul et Joë. Miguel, on n’en parle pas, c’est le gros dragueur, et l’autre… ah, André, il est un peu m’as-tu-vu. Il sait tout, il connaît tout, il connaît rien.

cl4_amour

- Vous parlez de qui ? demanda Sally qui s’apprêtait à aller se coucher.
- D’André Doniste. T’en fais pas, on parle pas de Jean-Paul, s’empressa de répondre Vilma
- Vous pouvez bien parler de Jean-Paul si vous voulez. Qu’est ce que vous voulez que ça me fasse ? répliqua Sally. Vous pouvez même en parler jusqu’au bout de la nuit, moi je vais au lit !

- On te suit ! On couche dans la même chambre ?
- Si vous voulez. Mandy, tu couches dans la chambre sur la rue ? Tu te lèves trop tôt pour nous, et Laurène, Dieusim sait à quelle heure elle va rentrer.
- Pas de problème, répondit Mandy. Je vais écrire quelques lignes dans mon journal intime.
- T’en as de la chance d’avoir des choses à raconter à ton journal intime, plaisantèrent les trois filles en se retirant dans leur chambre.

cl4_miguel

Laurène avait retrouvé Miguel dans un restaurant situé sur la grande avenue de Felicidad. Il avait été agréablement surpris par son invitation et avait confié à André, avant de sauter dans le taxi : C’est dans la poche, mec ! Si j’ai besoin du lit, t’as intérêt à déguerpir dès que tu entendras arriver le taxi.
- Comme c’est gentil de m’avoir invité, Laurène. Moi qui pensais ne pas te revoir avant une éternité.
- Une éternité, faut pas charrier, y a juste la rue à traverser, releva fort justement Laurène.
- Mais… tu te rends pas compte ! Attendre jusqu’à demain, c’était ça l’éternité
.

cl4_pense

- Tu penses vraiment ce que tu dis ? susurra Laurène d’une voix mielleuse en essayant de sonder son regard pour y trouver la confirmation de ses espoirs
- Croix de bois, croix de fer, si je mens… ben si je mens, c’est que je suis un menteur, plaisanta Miguel. Nan, je t’assure, ça me fait rudement plaisir d’être ici avec toi ce soir.
L’œil pétillait, Laurène en conclut qu’il disait vrai
.

cl5_danse

Totalement rassurée, elle proposa
- On danse ?
- Quoi ? Sans musique ? Sans orchestre ?
- Oui, hi-hi-hi, on n’a qu’à imaginer qu’il y a de la musique, suggéra Laurène en commençant à se trémousser
.

cl5_danser

- Ah-mais, j’appelle pas ça danser ! protesta Miguel. Moi je connais que le slow, dit-il, la saisissant brusquement pour la plaquer contre lui. Ce qui, entre-nous soit dit, n’était pas pour déplaire à Laurène.

cl5_embrasser

Comme tout bon slow qui se respecte, ils terminèrent par un tendre baiser, qui ne demandait qu’à se transformer en baiser romantique, en attendant le passionné et au bout du compte, le langoureux.

cl5_mange

Les émotions ça creuse, aussi, Laurène retrouva-t-elle son souffle et son aplomb pour proposer un petit dîner.
- Vous prendrez l’apéritif ? demanda le garçon.
- Heu… je sais pas. Tu veux l’apéritif, toi Miguel ?
- Ca serait pas de refus,
- Ah-bon ? Laurène marqua un temps d’hésitation. Nan, moi-nan.
- Laisse tomber alors, si t’en prends pas, j’en prends pas non plus.
- Mais-nan, c’est pas parce que j’en prends pas…
- Nan, laisse tomber, je boirai de l’eau, si ça me fait pas de bien, ça me fera pas de mal, dit-il en joignant le geste à la parole
.

cl5_manger

Laurène commanda du chili et il se contenta de crêpes suzette.
Il faillit se fâcher quand elle insista pour qu’il goûte à ses haricots.
- Nan, merci, très peu pour moi
- Mais, si, goûte, tu verras, c’est bon.
- Nan, je supporte pas quand c’est trop épicé, j’aime mieux le sucré

- C’est pas trop épicé, goûte je te dis ! Tu verras, ça pique à peine
- Nan, n’insiste pas, c’est nan !

cl5_rattraper

Il avait repoussé la fourchette qu’elle lui présentait d’un geste impatient et brutal. Laurène en fut toute retournée.
- Bon, te fâche, pas ! Si t’en veux pas, je vais pas te le faire avaler de force.
Elle se mit à manger son chili en silence. Il sentit qu’il avait gaffé et s’efforça de se rattraper
- Comprends-moi, Laurène, je supporte pas le piment. Ca me donne des brûlures d’estomac.
Laurène ne pipait mot
.
- Bon, je veux bien goûter pour te faire plaisir, mais juste un petit peu, alors

cl5_rattraperbis

Elle se laissa attendrir par ses yeux de cocker battu.
- Nan, c’est pas grave. Je voudrais pas te rendre malade. Et tes crêpes ? Elles sont comment ?
- Super-extra. Juste comme je les aime. Tu veux goûter ?
Elle en piqua un morceau dans son assiette et fit la grimace
- Moui… ça se marie pas tellement bien avec le chili. Ils éclatèrent de rire, ce qui détendit l’atmosphère
.

cl6_fachee

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- T’es plus fâchée ? s’inquiéta Miguel, quand elle mit fin au rendez-vous dès la dernière bouchée de chili, qu’il avait patiemment attendu qu’elle termine en s’envoyant verre d’eau sur verre d’eau. .
- J’ai jamais été fâchée, lui assura Laurène. Un peu surprise, c’est tout. Je voudrais pas que tu gardes un mauvais souvenir de ce rendez-vous à cause de ça.
 
- Alors là, je te rassure tout de suite. C’était génial ! Un rendez-vous de rêve. LE rendez-vous dont on se souvient des années après, le truc qui vous scotche, qu’on n’oublie pas. Je te remercierai jamais assez de m’avoir fait connaître ça.
Laurène était tout à fait rassurée. Elle pouvait rentrer tranquille.
- Bon, ben, on peut se revoir alors ? Si je t’invite demain, tu viendras ?
- Et comment ! J’attendrai ton coup de fil, dit-il avec empressement. Mais appelle-moi l'après midi, je bosse de 5 à 14 heures. Ils se quittèrent sur un dernier baiser
.

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Commentaires
N
C'est trooooo bien^^<br /> Je vais essayer de tout lire d'un coup mais avec le retarde que j'ai ça va être dur ms cmme j'y prend du plaisr ptet que finalement...<br /> Enfin on verra bien
F
Je ne connais pas cette série, mais c'est le principe de cette histoire, un soap à l'américaine. Des desesperate housewifes chez les Sims :D
K
lol!<br /> cela me fait penser à six et plus si affinité...!<br /> une série où on trouve de tout, du mélo, du drame, de la troperie, du bonheure, etc!<br /> <br /> vive la suite!<br /> <br /> kisu<br /> keiko
A
Bien sûr qu'il faut de tout :)<br /> Et des frictions ou des "salades" entre sims pimenteront ton récit !!! :d
F
Tu as remarqué ça, Anne ? Oui, Laurène a du vernis à ongles, et le mieux, même si j'en ai téléchargé, c'est que je ne sais pas trop où elle est allée le pêcher. Dans les lunettes, je crois bien :D<br /> Normal que nous ayons nos préférences pour les individus comme pour les couples, et Laurène et Miguel ne sont pas spécialement sympathiques. Mais imaginez un quartier où il n'y aurait que des gens beaux et sympathiques. L'histoire s'en ressentirait. J'espère bien qu'il y aura des inimitiés qui se feront jour ça mettra un peu de piment-réalité dans la soupe :D
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