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Simettes sous influence
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6 juillet 2006

A/6 : Amour et mensonges

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Sally et Mandy parties au travail, Laurène et Miguel fabriquant Grand Sim sait quoi dans le jardin, Donna proposa un café histoire de prolonger la soirée. Vilma, toujours imprévisible, semblait revenue à de meilleurs sentiments
- Un café ? Tu n’y penses pas. Ils resteront bien souper avec nous. Je vais leur faire ma spécialité
.

0cuisine

La spécialité de Vilma, héritée d’une longue tradition italienne : les spaghettis cramés à la bolognaise.
- Rha, c’est pas vrai, j’ai encore pas mis assez d’eau ! Pourtant j’ai suivi la recette de ma mère.

assiettes

- Ne t’en fais pas Vilma, tu as eu le mérite d’essayer, dit Donna en faisant disparaître les assiettes.
Je vais leur faire mon gratin de macaronis à la casserole, ça devrait aller
.

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- Vous êtes italienne, Vilma ? interrogea Abdoul. Vous en avez de la chance, j’ai toujours entendu dire que l’Italie était un pays magnifique : Rome, Florence, Venise, Naples… ne dit-on pas « voir Naples et mourir ? »

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- En fait, expliqua Vilma, je n’y ai jamais vécu. Ma mère non plus, d’ailleurs, mes grands parents se sont exilés à Simland après la seconde guerre mondiale. Mon grand-père était maffioso. Je crois que vous appelez ça : génie du crime. Enfin, bref, il avait tout intérêt à se faire oublier.
- Génie du crime, s’écria André intéressé, il devait être très riche, alors
.

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- A ce qu’il paraît, confirma Vilma.
- Pourquoi, « il paraît ? » vous n’en êtes pas sûre ? s’enquit Abdoul.
- Si bien sûr ! La fortune de grand-père, on ne parlait que de ça chez nous, dit-elle fièrement, sentant tous les regards braqués sur elle. Mais il a dû s’enfuir en l’abandonnant quelque part là-bas. Elle accompagna ses paroles d’un mouvement du menton et poursuivit : Sa tête était mise à prix, il n’a pu emmener que ce qu’il avait sur lui.

- C’est terrible, compatit André : Tout posséder et tout quitter comme ça. Il n’a jamais tenté de récupérer ses biens ?
- Il n’en a pas eu le temps. Il est mort avant : Un accident, d’après la police. On l’a retrouvé noyé dans une piscine
.

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- Comme le mari de Brenda Hasseck à Montsimpa ? demanda Donna. Vilma lui retourna sa question
- Pourquoi ? Il est mort noyé ?
- … dans des circonstances mystérieuses et on n’a jamais vraiment su ce qui lui était arrivé, enchaîna Donna. Tu ne lis donc jamais les journaux ?
- Oooh, si tu te figures que j’ai que ça à faire ! répliqua Vilma, les mystères de Montsimpa, tu m’excuseras, mais ça me laisse froide
.

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Vilma n’était pas peu fière d’elle en quittant la table. Elle les avait tous sidérés à commencer par André Doniste. Il n’avait cessé de chercher des solutions pour qu’elle puisse mettre la main sur la fortune du grand-père : Mener l’enquête en Italie, retrouver la maison ancestrale, interroger les banques, rechercher ses anciens complices… à tout cela, elle avait répondu, « à quoi bon ? Il y a si longtemps !». Il n’allait pas commencer à la faire suer avec ça. D’autant que cette histoire de génie du crime, elle avait toujours eu du mal à y croire.

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Ce qu’elle tenta d’expliquer, une fois les garçons repartis, alors que Donna la pressait
- Tu ne nous avais jamais parlé de cette histoire avant, Vilma. André n’a pas tort, ça vaudrait peut-être le coup de faire des recherches.
- Pfeuh, l’histoire du grand-père, ça tient plus de la légende qu’autre chose. Tu sais comme on est nous autres Italiens : On exagère tout. Il s’est enfui comme un péteux quand il a commencé à avoir des ennuis avec la police et sa fortune, c’était le prix de deux voyages en fond de cale
.

0insister

- Mais quand même, insista Donna. Il y a cette histoire de mort suspecte.
- Quoi ? Il est mort dans une piscine et alors ? Il nageait comme un godet, il n’a pas pu rejoindre l’échelle. Y a pas de mystère, l’enquête a conclu à un accident, point final. Mais je ne suis pas mécontente de mon petit effet. T’as vu André ? Il était scotché
.

001

- Bâtir une histoire sur un mensonge, ça ne donne jamais rien de bon, lâcha Donna, mais Vilma se rebiffa
- Tu peux parler, t’as juste à paraître et y en a plus que pour toi. Moi si je veux pas mourir vieille fille, il faut bien que je trouve quelque chose. Et puis, après tout, cette histoire, je l’ai pas inventée ! C’est ce qui se disait dans ma famille
.

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De l’autre côté de la rue, Joë s’était lancé dans un roman de science fiction, son genre préféré avec le paranormal. En entendant le rire de Miguel et les remarques qu’il faisait sur Laurène :
- C’est une chaude, cette fille-là je vous jure. Y aurait pas eu ses copines… il était allé se réfugier sur son lit. C’était pas le moment de lui prendre la tête avec des histoires de fesses quand il était plongé dans les Mystères de Zarbville
.

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Tout au contraire, Jean-Paul se montrait avide de tout savoir. Il interrogea André. C’était peut-être pas ce qu’il avait de mieux à faire, notez bien.
- Alors, cette virée chez les filles ? Vous avez trouvé chaussure à votre pied ?
- Bof, Abdoul, peut-être bien, moi j’y allais pas pour ça.
- Ah-non ? Tu y allais pourquoi ? Pour passer le temps ?
- Ouais, comme tu dis. A défaut d’autre chose… Remarque j’ai appris un truc intéressant
.

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- C’est maintenant que tu le dis ! s’enflamma Jean-Paul, toujours à l’affût des ragots.
- Ouais, t’emballe pas, c’est pas des ragots, c’est Vilma. Il paraîtrait que son grand-père… et il lui débita l’histoire.
- C’est incroyable cette affaire ! conclut Jean-Paul. Tu te rends, compte, si c’est pas des bobards…
- Pourquoi tu voudrais que ça en soit ? Ca n’a même pas l’air de la brancher. Moi, par contre, si je pouvais mettre la main sur le magot. T’imagines la belle vie : voiture de sport, machine à bulles, piscine, jacuzzi, une guitare, une basse, un billard, des tableaux de maître sur tous les murs… le pied !
- Hé ! Je croyais que tu voulais pas te marier, souligna Jean-Paul,
- Moi aussi, mais là… ça demande réflexion
.

0abdoul

Jean-Paul jouait les commères
- T’en penses quoi, toi Abdoul, de l’histoire du grand-père ?
- Franchement, j’y crois pas trop. Un magot en Italie et personne qui lève le petit doigt pour aller le récupérer. Moi, je peux te dire qu’il y a longtemps que je me serais bougé. Mais André a l’air de prendre ça pour argent comptant.
- Aïe-YEU ! coupa Joë, au sens propre et au figuré. Saleté de couteau, ça coupe rien, sauf les doigts
!

0croire

Planant à mille lieues du débat, il demanda
- Et Miguel ? Il a conclu avec sa blonde ?
- Pense-tu ! Il a dû se contenter de l’embrasser. Elle a l’air accro, sa Laurène, il aura du mal à s’en dépêtrer.
- C’est son problème ! Je suis pas prêt d’avoir ce souci là, constata Joë, une pointe de regret dans la voix.
- Pourquoi ? demanda Abdoul, me dis pas que t’as jamais embrassé une fille
- Heu… en tous cas, c’était pas hier.
- Ni aujourd’hui, ajouta Jean-Paul. Tu le cherches aussi, t’avais besoin de rester ici au lieu d’aller avec les autres ?
- Je me suis farci la mécanique, plaida Joë. Vous serez bien contents de pas avoir de réparateur à payer
.
- Mouais, enfin, tu fais ce que tu veux, on t’oblige pas.

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- Rho, les gars, vous exagérez, vous avez vu dans quel état vous avez mis le plan de travail ? rouspéta Abdoul.
- C’est du travail à Jean-Paul, l’informa Joë. Il est sale, ce cochon là ! En tout cas, moi je nettoie pas : Il salit, il prend l’éponge !
- Quand même, ronchonna Abdoul, faudrait lui dire, une bonne fois. Il est où, là ?
- Il vient de sortir, il a dit qu’il prenait le frais.
- Bon, alors, moi je vais me coucher. Tu vas pas au lit, toi Joë ?
- Nan, je voudrais finir mon bouquin.
- Ne fais pas de bruit quand tu viendras. Je commence à 9 heures demain matin. Et toi ? Toujours pas de travail dans la science ?
- Nan, c’est bouché, archi-bouché. J’en profite pour étudier. Je vais quand même pas accepter n’importe quoi. Ils finiront bien par avoir besoin de quelqu’un.
- Bonne nuit, alors, moi je suis crevé
.

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Comme l’avait laissé entendre Joë, Jean-Paul faisait le tour du jardin. Enfin, le jardin… on dira le terrain. Il eut la surprise de voir arriver Sally en uniforme.
- Bonsoir, Jean-Paul. Je vous ai aperçu en rentrant, alors, j’ai traversé. Comme vous m’aviez demandé de venir vous faire un petit coucou… j’espère que ça ne vous dérange pas.
- Et pourquoi ça me dérangerait ? Au contraire, je suis très content de votre visite. Je regrettais que nous nous soyons manqués aujourd’hui.
Il la regardait, un sourire charmeur aux lèvres. Le cœur de Sally s’emballa
.

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Elle le trouvait si beau dans la pénombre. Elle défaillit, sentant ses jambes se dérober
- Excusez-moi, la chaleur sans doute. Vous ne trouvez pas qu’il fait très chaud ?

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Il posa les mains sur ses épaules, et plongea ses yeux dans les siens
- Vous êtes sûre que c’est seulement à cause de la chaleur, Sally ?
Elle frissonna.

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Que voulait-il dire ? Se pourrait-il qu’il ait deviné les raisons de son trouble ? Pourtant, il continuait à la fixer avec sympathie, presque tendrement, avec un petit sourire en coin qui semblait dire
- Allons, avouez que je vous plais, ne soyez donc pas si timide.
Elle prit son courage à deux mains, ferma les yeux et osa ce dont elle se serait crue bien incapable : Elle déposa un tendre baiser sur ses lèvres
.

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Il ne l’avait pas repoussée. Au contraire, il avait appuyé ses lèvres chaudes contre les siennes, et de tendre, le baiser s’était mué en passionné. Quand elle reprit son souffle, elle demanda
- Vous m’aimez donc aussi, Jean-Paul ?
Il sourit à nouveau
.
- Mais oui, je t’aime, petite Sally. Tu m’as plu dès l’instant où je t’ai vue, si innocente, si craintive, qu’on aurait dit un moineau effarouché. Tu ne sais pas feindre ma Sally, on lit en toi à livre ouvert, et ce que j’y ai lu a fini de me séduire.
Elle aurait pu passer la nuit à le regarder, n’en revenant pas de cet aveu. « Il m’aime. Il m’aime autant que je l’aime » chantait une voix dans sa tête
.

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Commentaires
N
Je suis super contente pour sally<br /> Ce chapitre était trop mignon...
K
l'histoire de Sally est toute mignonne, et je la trouve magnifique sur la dernière photo!<br /> en plus, dans le chap où les homme se rendent chez les filles, j'ai oublié de dire que la photo où on voit Laurène de face, je ne l'ai pas trouvé moche, il faut juste ne pas regarder son nez de profile!<br /> <br /> kisu<br /> keiko
F
Merci les filles. Moi aussi j'étais toute émue en écrivant le grand amour de Sally. Je voulais que ce soit plein de tendresse, vu par les yeux innocents de Sally. <br /> Je manie mieux le scalpel que la guimauve d'habitude, lol. <br /> Attendez de voir le rendez-vous de Donna, je ne suis pas mécontente non plus.<br /> Cette histoire progresse chez moi, les maj seront moins fréquentes quand ils seront tous casés, mais là je dois trouver un fil conducteur crédible. Je fais comme les Sims, la navette entre les deux maisons et je me noie sous une tonne de photos. Il faut faire du ménage dans tout ça, autrement, je serais vite débordée.
A
Qu'elle est attendrissante cette petite Sally !<br /> Chaque caractère se dessine ... C'est vraiment sympa cette idée de challenge ! :)
J
J'ai adoré ce chapitre, trop mignon! Je suis toute émue^^ La petite Sally se dévoile... Enfin bon, je me demande comment vont se caser les autres; André et Vilma, Donna et Abdoul, Laurène et Miguel, Sally et Jean-Paul, il ne reste donc plus que Mandy et Joë! Enfin, rien n'est encore joué, vivement la suite! Bizouilles!
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