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Simettes sous influence
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28 juillet 2006

A/13 : L’eau et le feu

C5_prouve

- Oui-ben, y a RIEN qui prouve qu’il ait pris une décision, conclut Vilma qui en avait assez entendu.
- Vilma, Vilma ! Ne vous sauvez pas ! J’ai autre chose à vous dire, l’informa André en la voyant prendre la porte.
- Ca attendra ! lança Vilma en se souciant de lui comme d’une guigne.

C5_prouver

Rha, décidément, cette fille avait juré de le rendre fou.
- VILMA !! cria-t-il sur un ton autoritaire, en la poursuivant. Ce qui la stoppa net dans son élan.

C5_reproche

Il ordonna
- Ne jouez pas ce jeu-là avec moi !
- Un jeu ??? Quel jeu ? Mais je ne joue pas, j’avais juste une envie pressante, et comme avec Laurène y a pas moyen d’accéder à la salle de bain…

C5_reprocher

C’était donc ça ? Il aurait dû se douter aussi, qu’elle ne cherchait pas à le fuir. Ne lui avait-elle pas clairement laissé entendre qu’il ne lui était pas indifférent, l’autre soir ? Une expression de soulagement se peignit sur son visage et il se radoucit aussi vite qu’il s’était emporté. Il était temps de passer aux choses sérieuses.
- Vilma, dit-il, que diriez vous d’un rendez-vous avec moi ?

C5_rv

Et savez-vous ce qu’elle a le toupet de répondre, Vilma ?
- Un rendez-vous ? Vous avez dit : un rendez-vous ? Hem, André, je vous aime bien, mais de là à accepter… Il faut que j’y réfléchisse.

C5_RV2

C’en était trop ! André laissa éclater sa colère.
- Vilma ! Vous-vous fichez de moi ? Qu’est ce que c’est que ces manières ? « Vous êtes gentil, André, vraiment gentil » et vous me poussez des yeux de merlan frit. Vous n’êtes qu’une allumeuse, Vilma. Vous devriez avoir honte ! Dire que je vous aimais, dire que j’avais même pensé que vous pourriez devenir ma femme.

C5_RV3

Devenir sa femme ! Oh-mais ça changeait tout ! Elle était la seule à n’avoir pas de petit ami officiel et, avec son fichu caractère, on lui avait toujours prédit qu’elle resterait vieille fille. Elle entendait encore sa mère et sa grand-mère la mettre en garde : Tou es trop difficile, Vilmà. Tou né trouveras jamais un homme pour té marier. Les hommes, ils n’aiment pas qué tou leur tiens tête. Tou né pourras jamais fêter tes noces d’or, qué malheur, mama mia ! 
- SI, JE LES FÊTERAI ! Je me marierai et je les fêterai et vous serez bien attrapées ! s’était-elle entendue répondre. Ce qui, avec le temps et le décès des intéressées, avait fini par prendre pour elle valeur de serment, en dépit des circonstances.

C5_RV4

Et là, il y en avait un tout prêt à l’accepter, elle et son fichu caractère, et elle allait le laisser filer. Oui-bon, c’est pas qu’il lui plaisait tant que ça. Mais la beauté… est ce que ça compte chez un mari ?  Ce qui compte c’est la gentillesse, les petites attentions et de savoir que pour lui, on est la seule femme qui compte, pas vrai ? Il fallait le récupérer vite-fait. Usant de son charme, elle lui caressa la joue.
- Ne m’en veuillez pas, André. C’est l’émotion, comprenez-moi, je m’y attendais si peu. Bien sûr que je j’accepte ce rendez-vous avec joie.

C5_RV5

Elle scella tout ça d’un baiser qu’André reçut comme un hommage à sa virilité.
Hé-voilà, pensait-il, c’était pas plus compliqué. Suffit de faire voir qui est le maître. Je l’ai mâtée, la petite panthère !

C5_se_fiancer

Autre son de cloche avec Jean-Paul. Il avait appelé Sally, « sa petite Sally » comme il disait, en lui promettant une surprise. et la surprise, c’était… -vous l’avez deviné, une demande en mariage officielle avec la bague et le baratin qui va avec.
- Sally, mon cœur, amour de ma vie, Sally, veux-tu devenir ma femme ?
Remarquez, il courait pas trop de risques, ce qui n’empêcha pas Sally de se montrer toute émue.

C6_accepte

- Oh, Jean-Paul, mon Jean-Paul, j’espérais tant que tu me le demanderais. Et cette bague… wouah, cette bague, elle est trop belle ! Oh merci ! Merci mon Jean-Paul !
- Mais t’as pas à me remercier, c’est moi qui dois te dire merci ! Merci d’avoir accepté Sally, je te promets que je serai le meilleur des maris.

C6_accepter

Dans un élan de tendresse et de gratitude, elle lui sauta au cou.
- Moi aussi, Jean-Paul, je te promets, je t’aimerai toujours-toujours-toujours. Oh, Jean-Paul, je suis si heureuse, si heureuse, si tu savais.
- Je l’espère ma puce, répondit Jean-Paul. Je suis impatient d’organiser notre mariage. Ce sera un grand et beau mariage. On invitera tous nos amis et peut-être, qu’en voyant notre bonheur ça donnera des idées à d’autres.
Suivez son regard…

C6_AHMiguel

André n’avait pas menti en disant que la guerre d’usure était sur le point de porter ses fruits car le jour même, à bout de nerfs et d’arguments, Miguel avait fini par lâcher
- Bon, puisque vous y tenez, -soupir- demain, je verrai ce que je peux faire.
- Et pourquoi t’attendrais demain ? Demain qu’est ce qu’y aura de changé ? Lui avait envoyé Abdoul.
Miguel, sur le ton de l’énervement,
- PARCE QUE ! Parce que je voudrais bien profiter de ma dernière soirée d’homme libre, et aussi parce que je me ballade pas avec une bague de fiançailles dans la poche moi ! Je m’appelle pas Jean-Paul !

C6_gagne

- On a gagné ! avait applaudi Joë, il va aller faire sa demande, Laurène va être bien soulagée.
Jean-Paul était moins optimiste
- T’emballe pas Joë, y a rien de sûr. D’ici que ça soit une ruse pour qu’on lui fiche la paix.
Abdoul était d’avis qu’ils pouvaient lui faire confiance.
- Ca lui donnerait quoi ? On verra bien demain. S’il s’est toujours pas décidé, on le re-boycotte. On le re-boycotte ou on le fout dehors, lui, son lit double et sa grande gueule.

C6_gain

Ils n’avaient pas besoin de s’en faire, Miguel avait compris la leçon. Puisqu’ils le tannaient pour qu’il se fiance, il allait se fiancer. -Fiancé, c’est pas marié, comme dit l’autre. Mais en tous cas, la bague ne lui coûterait pas un rond !  Il fit main basse sur les billets de leur plantation de simflouzes.

C6_garage

Dans la voiture qui le conduisait au centre commercial au bout de la rue, il n’avait cessé de songer : Mais bon sang, qu’est ce qu’ils avaient tous après ce foutu mariage ? Ils savaient donc pas que le mariage c’est la fin du bonhomme ? Oui-bon, y avait toujours moyen de tromper sa femme. Paraîtrait même que des fois c’est plus facile de draguer avec une alliance : Un homme marié, ça rassure. Il avait pensé essayer mais rien que l’idée de l’alliance, même fausse… ça lui filait des boutons. Ca voudrait dire… ça voudrait dire qu’il s’était fait avoir comme un bleu. Comme le Jean-Paul ! Il avait bonne mine avec sa Sally par-ci-Sally par-là. Comment qu’il lui aurait fait voir du paysage à sa Sally, lui, à sa place ! Fallait-il qu’elle l’ait embobiné avec son air de pas y toucher.

C6_vendeur

Comme il l’avait laissé entendre, il avait bien l’intention de profiter de sa dernière soirée. Mais, comme un fait exprès, y avait pas un chat dans les rues et le bar affichait fermé. C’était pas de veine ! Il s’était fait une raison :
Bon, mon gars, faut que tu t’y fasses, demain tu seras un homme rangé, tu vas être père de famille, ne l’oublie pas. Si au moins il était sûr d’avoir un fils, ça serait déjà ça. Un fils qu’il élèverait à sa manière, un vrai petit mâle, pas une mauviette. Un qui jouerait de la castagne dans les cours de récré la semaine et le dimanche sur les terrains de foot.
Pour la première fois, il ne pensait plus à lui comme à l’enfant de Laurène. La fibre paternelle commençait à lui pousser, comme le bébé dans le ventre de sa mère. Il acheta une bague et en profita pour se payer un maillot de bain. Il avait remarqué que les filles s’étaient offert un jacuzzi.

C7_bebe

Pour Laurène, l’heure n’était plus aux interrogations si ce n’est au sujet du sexe du bébé. Pourvu que ce soit une fille ! Elle aurait plaisir à l’habiller, à la coiffer, elle aurait un peu l’impression de rejouer à la poupée. Un garçon, pour le coup, ça serait la cata. Vous imaginez un garçon élevé au milieu de cinq filles ! Ah-non, quatre, parce que Sally… elle était rentrée tellement fière avec sa bague de fiançailles, que -sans vouloir être méchante- Laurène l’aurait bien secouée pour effacer ce sourire béat. Vilma et Mandy  qui n’arrêtaient pas de lui demander « fais voir ta bague» et même Donna, les yeux rêveurs, l’avait félicitée en lui disant « tu en as de la chance ».  Laurène s’était senti une boule dans la gorge et elle était allée se réfugier dans les toilettes pour ne pas craquer.

C7_gene

Mais même là, y avait pas moyen d’être tranquille. Vilma était entrée, une ventouse à la main pour déboucher la cuvette.
- Enfin, Vilma, t’as pas vu que c’était occupé ! Tu peux pas faire ça plus tard ? Comment je fais si j’ai mes nausées ?
- Si t’as tes nausées, je me pousserai. Ecoute Laurène, si on laisse ça dans cet état t’auras pas d’autre solution que d’aller dégobiller dehors. Ca sera sympa pour les voisins, déjà que pour nous… nan, j’ai rien dit. Tu ferais mieux d’aller te restaurer, t’as pas arrêté de vomir, je parie que t’as plus rien dans le ventre. Han-nan, pardon, je voulais pas dire ça !

C7_laver

Toi alors, pour les gaffes, tu te poses un peu là, se reprochait Vilma en prenant sa douche. Pauvre Laurène ! Dire qu’elles partageaient le même désir et qu’elle l’avait presque jalousée d’avoir trouvé un mec avant elle. Beau parti, qu’elle avait trouvé là ! Voilà ce que c’est que de faire confiance. Elle, c’était pas ce qui l’étouffait, André pourrait toujours courir. Quoique… peut-être qu’elle avait tort, André et Miguel, ça faisait deux, et puis André lui avait dit qu’il était prêt à l’épouser, lui ! Mmm, elle allait y réfléchir. Peut-être bien ce soir, parce que ce soir, c’était  « The » rendez-vous décisif. Le moment de poser les banderilles, jusqu’à l’estocade finale où André se jetterait à ses pieds pour lui demander de l’épouser.

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Commentaires
N
Je m'arrête un tit coup pour te dire que je suis super heureuse que sally se soit fiançée!Et maintenant je continue plus que 5 chapitres!
G
Merci du compliment, mais question imagination, tu n'as rien à m'envier!! lol<br /> <br /> Je vais lire la suite. Merci pour tous ces moments de détente.
F
Heureuse que ça te plaise Ggoof. Je n'ai pas ton imagination pour inventer une histoire, ça reste du quotidien, mais après tout, "le loft" a bien eu ses fans et les dialogues n'étaient pas toujours très intello non plus :D
G
Ah, j'ai mis du temps à m'y mettre, mais là çà y'est, j'ai tout lu. Franchement, c'est super. Ca change un peu de ce que tu as fait avant, même si on sent ton style. Un vrai délice, et j'en redemande!!<br /> <br /> bisous<br /> <br /> GGOf
F
Je vous cache des choses, je suis une vilaine... pour le moment, les couples tiennent le choc, c'est juste pour pimenter l'histoire qu'il y a des réticences :D <br /> Si tu veux commencer le challenge Keiko, je pense que les règles sont à peu près fixées. En tous cas sur le site off elles le sont. Par contre, petit problème quand il ne reste qu'un couple si on ne veut pas qu'il profite de tout l'argent gagné par les autres. Soit tu peux utiliser le code pour enlever de l'argent avec LBA, soit tu dois ruser si tu as académie : tu crées un sim fantôche et tu combines les foyers. C'est lui qui héritera :D (Merci pour l'astuce Avalone).
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