B/24 Quand passent les cigognes

- Papa, papa, y a Wendy qui s’est encore sauvée ! Et maman, où elle est maman ? Il va pas l’oublier le taxi ?
- WENDY, REVIENS !! Nom d’un Sim ! Elle avait le diable au corps, cette gamine ! Rha, il le sentait mal le déménagement. Et qu’est ce qu’elle foutait encore Laurène ? Elle pouvait pas surveiller ses filles ?

Ben-nan, elle pouvait pas et pour cause… Elle aurait pas dû tant insister hier soir. Miguel, fallait pas lui proposer la chose avec trop d’insistance. Même crevé, il avait trouvé assez de forces pour faire grincer le sommier, une fois de plus.

Ooooh, qu’ils avaient eu le nez creux ! Ca lui disait rien de bon à André de voir Laurène à genoux dans les chiottes sans prendre la peine de fermer la porte.
- Bon… ben, sans rancune, j’espère. On se reverra pour le mariage ? A moins que Vilma vienne vous rendre une petite visite. Angie va sûrement lui manquer. Je te souhaite bien du bonheur Laurène… Faux jeton, va ! Il allait quand même pas dire tout haut ce qu’il pensait tout bas :
Nan sans rire, si c’est ce que je crois, je serais curieux de voir comment ils vont s’en tirer sans nous.

Et c’est ainsi que par cette belle journée de novembre, Miguel et Laurène Damor débarquèrent avec leurs trois enfants -et des bricoles- au numéro 7, de la rue des Amours au lotissement des Cœurs fidèles.
- Angie, STOP !! Où tu vas comme ça ?
- Ben… ! Je vais visiter la maison. Elle est belle notre nouvelle maison, tu trouves pas, papa ?
- Oublie ça et reviens là, tout de suite ! Elle est dix fois trop petite cette maison. On casse tout et on reconstruit.

- Haaaan, Miguel, je la trouvais bien moi cette maison, ça faisait super beau les fenêtres en arrondi, gémit Laurène.
Miguel sortit sa science :
- Ca s’appelle un beau-ouinedoze, Laurène. Si y a que ça pour te faire plaisir, on demandera qui nous en refassent un. Mais pour le reste c’est niette ! Nous faut de la place avec nos monst...
Quoi ? Il avait failli parler de monstres ? Lui ?! Il s’empressa d’effacer tout ça en déposant un tendre baiser sur la tête de Wendy.
- Et voilà, les petits amours, on est arrivés chez nous ! Y a plus qu’à attendre qu’on nous refasse la maison de fond en combles.

-J’espère que ça sera pas long, Miguel,  je suis hyper excitée de voir ça. Une vraie maison rien que pour nous, tu te rends compte ?!
- Ouais, ben t’excite pas, Laurène, c’est qu’une baraque, c’est pas Versailles… Qu’est ce t’as à te tortiller comme ça, Wendy ? Laurène, j’espère que t’as pas oublié les pots de chambre.
Purée, y mettaient pas de temps à rappliquer, les emmerdes.

J’ai appris hier que Mandy avait accouché d’une petite fille, nous, on attend la naissance d’un moment à l’autre. Ce qui a de bien dans ce lotissement, c’est qu’on est tous des jeunes couples, et qui dit jeunes couples, dit enfants. Il ou elle ne manquera pas de copains et de copines pour jouer. Enfin, pour le moment, ça sera plutôt des copines, hein bébé ? Sally qui voyait déjà nos enfants se marier entre eux !

Abdoul s’entraîne à parler. J’avais pas remarqué qu’il savait pas. Faut toujours qu’il aille traîner au salon des récompenses, cette fois, il nous a ramené un casque pensant. Enfin, ça toujours, c’est légal, pas comme sa machine à faux billets de sinistre mémoire.

J’ai testé un nouveau produit pour défriser les cheveux. Ca m’a l’air assez efficace, mais pour le moment je ressemble plutôt à un caniche. Abdoul, lui trouve ça très bien, il n’arrête pas de me complimenter sur ma nouvelle coiffure.

Mine de rien, cette grossesse m’épuise. J’avance plus à rien. J’ai traîné en pyjama pendant une bonne partie de la matinée. Faut que je me secoue, j’ai ma cuisine à préparer. Mais c’est tellement agréable de profiter du jardin. Avec nos primes on a fait poser une barrière. On n’en est pas encore rendus à faire de grands agrandissements, contrairement à Sally et Jean-Paul.

De chez nous, on voit leur maison. Ils ont rajouté une pièce et fait construire une terrasse. J’ai aperçu Sally ce matin. Elle a pas l’air en forme non plus. On s’est juste saluées de loin. Ni elle, ni moi n’avons eu le courage de traverser.

Dire comment je suis fatiguée : Ce midi, Abdoul me parlait de ses projets : L’argent, toujours l’argent. Chez lui, c’est une obsession.
- Tu sais, Dona, j’ai pensé : Comme la machine à faux billets, c’est promis, j’y toucherai plus, faudrait trouver un autre moyen d’augmenter notre compte en banque. Alors, je me suis dit : Si on se faisait une plantation d’arbres à Simflouzes ? D’accord, je sais, c’est de l’entretien, mais on peut arriver à se faire dans les…

J’ai même pas entendu la fin. Je me suis endormie sur mon assiette. Abdoul était bien embêté, il savait pas s’il devait me réveiller ou me laisser me reposer là.

Finalement, je me suis réveillée de moi-même juste quand il partait au travail. Il est temps que cette grossesse se termine. Si je suis plus capable d’assumer, ça devient grave.

A son retour, il était inquiet
- Je me suis pressé de rentrer, j’avais peur que t’aies accouché, mais il est toujours là, le petit père… dit-il en me caressant le ventre.
- « Le petit père » ou la petite mère, le repris-je. Il allait pas commencer à jouer les Miguel. Pour ce ça lui avait réussi, à lui. Nan, trois filles, quand même, faut le faire ! Surtout quand on se vante qu’on sait faire que des gars.

Grand fou !
Ce qui me plait toujours chez Abdoul, c’est qu’il est très démonstratif. Vingt fois par jour, il va m’embrasser, me complimenter, me faire des déclarations. Faut le voir, à genoux dans notre salon chantant à tue-tête en imitant Luis Mariano : « Doooona, tu seras toujours mon seuuuul aaaaamourrrrrrrr ! ». J’espère qu’on a de bonnes cloisons.

Une autre chose que j’apprécie, c’est qu’il n’est pas feignant. Un homme affalé devant un match de foot à la télé en dévorant des paquets de chips, quel tue l’amour ! Tandis que lui, il trouve toujours quelque chose d’utile à faire pour s’occuper. Quand il ne fait pas la cuisine, le nettoyage ou la vaisselle, il joue aux échecs quelques fois, ou bien il fait du sport. Il s’est aussi offert tout un équipement de peinture pour apprendre à faire des tableaux.

Il était justement occupé à peindre et moi, fatiguée de ne rien faire, j’étais montée me coucher, quand j’ai ressenti les premières douleurs.
Purée, je pensais pas que ça faisait aussi mal. Je serrais les dents pour ne pas hurler. Mais au moment de la délivrance, je laissai échapper une plainte apte à ameuter tout le quartier. Je suis sûre que Joë et Mandy ont du l’entendre de chez eux.

Au cas où vous l’ignoreriez, je vais vous l’apprendre : les hommes sont tous un peu machos et Abdoul ne fait pas exception. Lui qui avait toujours prétendu que fille ou garçon, pour lui ça faisait aucune différence, il s’est trahi quand il a vu notre petit bébé emmailloté dans son collant rose.
- Ah, c’est une fille ! Ben ça fera jamais que la cinquième dans le quartier. Tu la mets au lit, Dona, on pourrait peut-être tenter le garçon ?
Et il s’installa sur notre lit, comme si on avait pas une minute à perdre pour s’y mettre.

Ce qu’il oubliait, c’est que l’administration, comme la météo, c’est pas infaillible : Y a parfois des erreurs. Et cette fois-ci, l’erreur, c’était d’avoir préparé les colis pour les nouveaux-nés à l’avance et refilé du rose à tout le quartier. Mais moi, en y regardant de plus près, hé-hé, je m’étais bien aperçue que bébé possédait l’attirail complet pour que plus tard on l’appelle monsieur.

J’ai rien dit. Mais en déposant notre fils dans son petit lit, au pied du nôtre, j’ai fait semblant de m’interroger.
- Et comment on va l’appeler, cette petite fille ? Hugues ? Matthieu ? Thomas ? Moi, je verrais bien Thomas.
Il a réagit tout de suite.
- Thomas ? Mais c’est un prénom de gars, ça !
- Ah-oui ? Tu crois ? Ben alors, peut-être que c’est parce que c’en est un.
Comment il a sauté du lit !
- Nan, c’est un gars ?! Fais voir ! Fais voir !

Il a fallu qu’il aille vérifier par lui-même, non-mais je vous jure !

Comments

[Nono]

Et ben...VIVE LES FILLES!!!!^^
Encore un bébé pour Miguel?!Ca a pas l'air de le deranger,alalala je me demande comment ils vont faire sans Vilma et André...
Le bébé de Donna est tout trognon hihi

J'aimeuh!!!
(Et encore desolée de cette longue abscence mais je suis tombée dans le syndrome tokio hotel =p)

[Jyreka]

Bien mignon le p'tit Thomas (Si il a finit par s'appeler comme ça^^) Et sa mère, woah! Sa nouvelle coiffure lui va trop bien! Tres jolie MAJ en tout cas... a bientot!

[loizeaumouche]

Enfin un petit garçon, et quel merveille, et en plus il a de magnifiques yeux bleus, à mon avis il va y avoir bagarre avec toutes ces filles pour un seul garçon.... enfin pour l'instant.

Et Miguel toujours fidèle à lui même avec son comportement de monsieur je sais tout.... à quand la quatrième fille Miguel gnark gnark gnark !!!

Merci Fonsine pour cette MAJ je l'attendais avec impatience.

[Laura]

Halala, je passe sur ton blog dès que j'ai une minute de libre pour vérifier s'il n'y a pas eu une maj :D
Et enfin, elle est venue, la maj sacrée!
Je suis impatiente de savoir la suite ^__^

[Shirshasana]

Ah enfin un garçon! Il devrait avoir du succès avec toutes les filles déjà nées!
Et puis Laurène qui attends un heureux évènement, peut-être que Miguel va l'avoir son petit gars!
Ah c'était très ... comment dire... très tendre cette MAJ, très doux et surtout pleins de souvenirs!
Merci Fonsine pour ces moments merveilleux.